OUI : dans un arrêt en date du 18 novembre 2024, le Conseil d’Etat considère qu’en n’imposant pas la présentation de candidatures pour l’élection du maire au sein du conseil municipal, le législateur a dans l’usage de son pouvoir d’appréciation, entendu donner la plus large latitude au vote des conseillers municipaux afin de faciliter la désignation des exécutifs communaux.
En l’espèce, ce choix ne méconnaît ni les droits et libertés garantis en matière électorale par l’article 3 de la Constitution et l’article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, ni le principe de libre administration des collectivités territoriales garanti par l’article 72 de la Constitution.
SOURCE : Conseil d’État, 5ème – 6ème chambres réunies, 18/11/2024, 494128