Archives mensuelles : novembre 2024

DALO : quel est le point de départ du préjudice indemnisable en cas d’absence de relogement du préfet ?

EN BREF : dans un arrêt en date du 07 novembre 2024, le Conseil d’Etat considère que le préjudice indemnisable se calcule à compter de l’expiration du délai de six mois imparti au préfet pour reloger le bénéficiaire du droit au logement opposable (DALO) Il appartient au juge, saisi d’une demande tendant à l’indemnisation des préjudices… Lire la suite

L’imputabilité d’une pathologie à un vaccin peut-elle être reconnue lorsque les symptômes sont apparus dans un délai excédant son délai normal de développement ?

NON :dans un arrêt en date du 7 novembre 2024, le Conseil d’Etat précise que le délai d’apparition des symptômes, inférieur à un an, peut être considéré comme normal pour une affection liée à la myofasciite à macrophages et se caractérisant par les symptômes manifestés par l’intéressé. Il en résulte que, dans les circonstances de… Lire la suite

Un parlementaire frappé d’une inéligibilité assortie de l’exécution provisoire peut-il être déchu de son mandat en cours avant que sa condamnation ne soit devenue définitive ?

NON : dans sa décision n° 2009-21S D du 22 octobre 2009, publiée au Journal officiel du 25 octobre 2009, page 18080, texte n° 24, le Conseil Constitutionnel a jugé que jusqu’au prononcé de l’arrêt de la Cour de cassation jugeant le pourvoi formé par M. Gaston FLOSSE contre l’arrêt de la cour d’appel de Papeete du… Lire la suite

Comment calculer le délai de recours contentieux de 2 mois lorsque le mois où il expire n’a pas 31 jours ?

EN BREF : c’est une question que l’on me pose assez souvent. En effet, lorsque le quantième du mois qui sert de point de départ du calcul de délai franc de recours contentieux de deux mois n’a pas de quantième correspondant dans le mois ou ce délai expire, le terme du délai de recours est obligatoirement avancé au… Lire la suite

L’acceptation par l’administration de la démission d’un fonctionnaire souffrant de dépression sévère dans un contexte de souffrances au travail est-elle fautive ?

NON : dans un arrêt en date du 18 octobre 2024, la Cour administrative d’appel de Marseille a jugé que l’absence de troubles sévères de discernement de l’agent, ne sont pas de nature à établir que son état de santé ne lui permettait pas de prendre de manière libre et éclairée la décision de démissionner de ses… Lire la suite